Addictologue : fiche métier

fiche métier addictologue : bien être au travail

Quel est le rôle d'un addictologue ?

L’addictologue est un professionnel de la santé mentale qui accompagne les personnes dépendantes de substances psychoactives, comme l’alcool, les drogues illicites, les médicaments, etc. ou de comportements compulsifs, comme les jeux de hasard et d’argent, les achats compulsifs, etc. Il intervient auprès de personnes de tous âges et travaille en collaboration avec d’autres professionnels de la santé mentale, comme les psychologues, les psychiatres, les médecins généralistes, etc.

L’addictologue a pour mission d’aider les personnes dépendantes à retrouver une vie saine et équilibrée, en prenant en compte leurs besoins spécifiques et leurs difficultés liées à la dépendance. Il peut notamment :

  • Favoriser la prévention des dépendances et des rechutes.

    • Aider les personnes dépendantes à comprendre les causes et les conséquences de leur dépendance et à développer des stratégies de gestion de leur addiction.

  • • Favoriser le maintien des liens sociaux et affectifs des personnes dépendantes.

  • • Encourager la pratique d’activités physiques et mentales adaptées aux capacités de chaque personne.

L’addictologue doit être attentif, bienveillant et à l’écoute des personnes dépendantes et de leurs besoins. Il doit également être capable de respecter leur autonomie et leur dignité. En France, le métier d’addictologue se développe en raison de l’augmentation des troubles liés aux dépendances et de la prise de conscience de l’importance de la prévention et de l’accompagnement des personnes dépendantes. Selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), il y avait environ 2,3 millions de consommateurs de drogues illicites en France en 2020, soit près de 4% de la population âgée de 15 à 64 ans. Selon l’Assurance maladie, il y avait environ 6 500 professionnels de santé spécialisés en addictologie en France en 2020.

 

Il existe de nombreuses spécialités dans le métier d’addictologue, en fonction des problématiques et des publics ciblés. Par exemple :

  • • L’addictologue clinicien s’intéresse aux troubles liés aux dépendances et aux stratégies de prévention et de traitement.
  • • L’addictologue du travail s’intéresse aux problèmes liés aux dépendances et aux performances au travail.
  • • L’addictologue de l’accompagnement s’intéresse aux besoins et aux problèmes spécifiques des personnes dépendantes et à leur accompagnement et à leur soutien psychologique.
  • • L’addictologue de la prévention s’intéresse aux actions de prévention des dépendances et aux stratégies d’intervention précoce.


Pour devenir addictologue, il est nécessaire de suivre une formation professionnelle reconnue, comme le diplôme d’État de psychologue ou le diplôme d’État de médecin. Selon le ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, il y avait environ 20 000 étudiants en psychologie en France en 2020. Certaines universités proposent également des formations spécialisées en addictologie, comme le master de psychologie de l’addiction de l’université de Poitiers.


Le métier d’addictologue est exigeant et requiert de nombreuses compétences mais il offre de belles perspectives de carrière, tant dans le secteur public que dans le secteur privé. L’addictologue peut évoluer vers des postes de responsabilité, comme responsable de service, formateur ou chercheur. Il peut également poursuivre des études pour obtenir un diplôme de niveau supérieur, comme le diplôme d’État de psychiatre ou le diplôme d’État de psychanalyste.

Un addictologue peut-il améliorer le bien être au travail ?

La question de l’apport pour les salariés d’un addictologue en entreprise soulève de nombreuses questions. Dans quelle mesure est-ce au chef d’entreprise de proposer ce type de service, considérant implicitement que l’expression de comportements addictifs est possible – et probable statistiquement – au sein des salariés d’une entreprise. Il faut donc l’anticiper et non la nier.

Le problème d’une addiction s’exprime bien souvent au moment ou celle-ci prend des proportions démesurées, forcément visibles sur le lieu de travail. Mais c’est bien trop tard. C’est à ce moment que l’employeur est au pied du mur et se doit de réagir. Parfois de manière inappropriée ou excessive parce qu’il ne perçoit que les effets négatifs, sans comprendre la cause ni le contexte. Des salariés compétents, assurant des postes clés, tombent parfois dans des addictions lourdes qui les mènent vers des mesures disciplinaires, jusqu’au licenciement pour faute lourde (prise de drogues ou alcoolémie sur le lieu de travail pour les cas les plus fréquents). Il s’agit d’un drame personnel pour le salarié et sa famille mais aussi pour l’employeur qui s’impute d’une compétence clé qu’il aura du mal à remplacer et qui impacte le savoir-faire et la performance de l’entreprise.

Le fait que l’employeur propose un service d’assistance et de soutien anonyme aux salariés touchés par des addictions, le plus en amont possible, maximise les chances de pouvoir les traiter à la source. De plus, accéder à une plateforme telle que bienautravail.io qui comprend des addictologues formés aux contraintes et aux enjeux professionnels ne se limite pas uniquement aux salariés victimes d’une addiction mais aussi à leurs collègues de travail qui trouveront une source d’information et de conseils adaptés à chaque situation. Ils peuvent mieux comprendre la situation, adopter les réponses appropriées et inciter le salarié en souffrance vers un accompagnement approprié. 


L’employeur qui finance ce service trouvera un bénéfice évident en réduisant drastiquement les arrêts de travail ou des mesures disciplinaires qui appauvrissent le capital humain de l’entreprise, bien plus couteux in fine que l’investissement dans cette prestation.

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